Au cours d’une visite de l’exposition d’Olafur Eliasson à la Tate Modern de Londres, j’ai été attiré par un globe de plastique sombre, fixé sur un mur. Je m’en approchais, cherchant à regarder à l’intérieur pour voir ce qu’il y avait à découvrir. Rien, trop sombre pour apercevoir quoi que ce soit…
Mais, était-ce une œuvre ?
En continuant l’exposition, derrière le mur, dans la pénombre d’un couloir, je devinais enfin la démarche de l’artiste : voulait-il piéger la curiosité des visiteurs ? Sans doute, car en restant un bon moment, je pus observer ces visages déformés, un peu à la manière de ce que nous voyons à travers un judas de porte d’entrée.