Avec son architecture plutôt anarchique, cette ville n’est pas un modèle d’esthétisme.
Pour moi, l’intérêt de Tokyo réside dans l’observation de ses habitants, vivant entre tradition ancestrale et grande modernité, voire excentricité.
J’ai choisi de vous présenter certains de ces extrêmes, rencontrés particulièrement lors de mes ballades et errances nocturnes ou très matinales.
La vie y est, comme dans beaucoup de mégapoles, trépidante. Que ce soit dans la frénésie des transports, dans la rue où l’on croise le salaryman pressé ou les femmes plus ou moins ‘’déguisées’’ les mains chargées de leurs achats, ou dans une salle de pachinko au vacarme infernal, on ressent à la fois fascination et étourdissement.
Mais le contraste est saisissant et apaisant, quand on assiste au passage du cortège d’un mariage au sanctuaire Meiji, on déguste un verre de Beaujolais nouveau dans un restaurant branché de Shibuya, on croise une jeune fille à la tenue vestimentaire que l’on croyait d’une autre époque.